A l'image de Late Phases l'an dernier, When Animals Dream propose de détourner un peu les codes du film de Loup-Garou pour proposer quelque chose de différent, assez éloigné du film d'horreur classique. Ici, une allégorie de l'adolescence et du corps qui change, mis en valeur par une actrice principale juste ce qu'il faut de mystérieuse, éthérée mais déterminée, un personnage fascinant dans une atmosphère très poétique.
Le rythme très lent peur dérouter tant il va à l'encontre de ce qu'on a l'habitude de voir dans le registre surnaturel. La lycanthropie n'est ici qu'un prétexte, une mise en image symbolique des relations familiales, des liens mère-filles, de la protection du père et l'émancipation parfois violente de l'adolescence. When Animals Dream est un film très intelligent, à la fois doux et plein de fureur. Une jolie découverte à laquelle il ne manque parfois qu'un peu de corps pour happer complètement le spectateur.
★★☆☆☆
When Animals Dream, Jonas Alexander Arnby (pas de date de sortie France)
Avec Sonia Suhl, Lars Mikkelsen, Sonja Richter - Danemark - 1h25
Synopsis
Une jeune femme, Marie, vit en marginale dans la communauté côtière où
elle a grandi. Les villageois ont peur d’elle et davantage encore de sa
mère qui, depuis une mystérieuse maladie, ne se déplace plus qu’en
fauteuil roulant. Quand Marie découvre que son corps change, de longs
poils poussent sur sa poitrine et son dos, elle se met à enquêter sur le
passé secret de sa famille. Cela aura de grandes conséquences pour elle
et sa famille, et influera sur les choix qu’elle doit prendre.
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