Un train, la nuit, des passagers qui s'ignorent, des loups-garous, la pleine lune.
Le décor est posé. On ne peut plus simple. Et avec cette simplicité, cette unité de temps et de lieu et des effets spéciaux limités, Paul Hyett réussit à faire un film bien loin d'être ridicule. Car son talent, plutôt que de s'intéresser aux Loups-Garous qui rodent dans la foret, c'est d'explorer ses personnages, ou plutôt la relation entre ses personnages.
De parfaits inconnus plein de préjugés sur les autres lorsque le voyage commence, ils vont devoir dépasser leurs différences, d'âge, de classe sociale, pour s'unir contre l'assaillant.
Entre sursauts et tension, quelques répliques vraiment drôles fusent et font de ce film de loup-garous l'un des plus humain qui ait été fait, sans toutefois négliger le côté frisson nécessaire à tout film de genre.
Si l'on a de quoi être surpris par le côté plus sérieux que loufoque, Howl est une très bonne surprise entre huis-clos où chacun se révèle et parcours initiatique centré sur le personnage principal du jeune contrôleur.
★★★☆☆
Howl, Paul Hyett (pas de date de sortie France)
Avec Ed Speelers, Holly Weston, Elliot Cowan - GB - 1h33
Synopsis
Une poignée de voyageurs qui n’ont rien en commun se trouvent bloqués dans un wagon, en proie à des loups-garous féroces. Immobilisés en rase campagne, leur calvaire durera toute une nuit.
Une poignée de voyageurs qui n’ont rien en commun se trouvent bloqués dans un wagon, en proie à des loups-garous féroces. Immobilisés en rase campagne, leur calvaire durera toute une nuit.
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