Une Merveilleuse Histoire du Temps, James Marsh (2014)


Bon je m'en doutais un peu en allant voir ce qu'on me vendait comme une merveilleuse histoire, que ça n'allait pas transcender grand chose. Sélectionné aux Oscars, Biopic et tragédie amoureuse, tous les ingrédients de la bonne soupe hollywoodienne sont là, on n'est au moins pas trompés sur la recette !

Avec une narration et une réalisation tout ce qu'il y a de plus classique et plan-plan, James Marsh, qui est par ailleurs assez loin d'être un cinéaste de génie, nous sert une histoire d'amour certes hors normes, mais qui a relativement peu d'intérêt comparé à la personnalité et aux théories de son personnage, Stephen Hawking.

Entre guimauve et science, la balance penche tristement du côté sucré de la force et trouve son point d'orgue lorsque Jane tombe amoureuse du pasteur de sa paroisse... Pourtant malgré quelques beaux moments, Une Merveilleuse Histoire du Temps n'émeut jamais vraiment et se déroule sans éclat.

En fait, seule l'interprétation d'Eddie Redmayne, bien plus à son avantage que dans Jupiter Ascending, vaut vraiment le détour. Il incarne de façon très convaincante un Hawking facétieux et passionné malgré les déformations subies par son corps et rend le personnage vraiment attachant.

Cette performance (au potentiel d'Oscarisation élevé !) mise à part, rien d'inoubliable ne se dégage du film ; rien de détestable non plus.

★☆☆☆☆

Une Merveilleuse Histoire du Temps (The Theory of Everything), James Marsh (sortie le 21 jan 2015)
Avec Eddie Redmayne, Felicity Jones, Tom Prior - GB - 2h03

Synopsis
1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans.
Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable. Jane l’encourage à terminer son doctorat, et alors qu’ils commencent une vie de famille, Stephen, doctorat en poche va s’attaquer aux recherches sur ce qu’il a de plus précieux : le temps.

Une cinéphile

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