Still Alice, Richard Glatzer (2014)


Je suis allée voir Still Alice en sachant que j'allais plutôt vider un paquet de mouchoirs que rire aux éclats...

Et en effet, l'histoire d'Alice a un énorme potentiel lacrymal, mais parvient à ne jamais tomber dans le mélo larmoyant, se contentant de dresser le portrait émouvant et sobre d'une femme atteinte d'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer.

La force du film réside non pas dans son sujet, que la lecture d'un article de Wikipedia ou le visionnage d'un sujet d'envoyé spécial nous permettra aisément de cerner, mais repose tout entier sur le personnage d'Alice et surtout dans l'admirable performance de Julianne Moore.

On en apprendra en effet bien peu sur la maladie d'Alzheimer (tout du moins si l'on n'a pas vécu dans une grotte depuis 20 ans) et la façon dont cela modifie les rapports familiaux et sans le choix de l'actrice, le film n'aurait guère retenu l'attention.
Car c'est bien l'interprétation de Julianne Moore qui fait toute la force du film : un portrait doux et touchant qui met en lumière ce qu'il reste lorsque la raison fout le camp... l'amour des siens.

★★☆☆

Still Alice, Richard Glatzer (sortie le 18 mars 2015)
Avec Julianne Moore, Alec Baldwin, Kristen Stewart, Kate Bosworth - USA - 1h39

Synopsis
Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.

Une cinéphile

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