Grace de Monaco, Olivier Dahan (2012)


La meilleure blague du Festival de Cannes à ce jour, c'est son film d'ouverture...

Je me suis fait berner comme une débutante en allant voir Grace de Monaco, toute auréolée de sa caution cinéphile cannoise. Bien mal m'en a pris puisque ce film restera l'un des flops 2014 tant il est insipide et chiant.

Au niveau de l'intrigue, Dahan s'attarde sur un épisode de l'histoire monégasque (que j'ignorais, mais dont on se fiche un peu en fait), dans lequel Grace aurait eu un rôle à jouer et qui l'aurait propulsée au rang de princesse au lieu du magma dégoulinant de pleurs que Kidman incarne pendant 2h (explosion du budget de spray au poivre !).

Côté réalisation, apparemment Kidman jouait si mal qu'il a fallu tout tourner en gros plan ; ou alors Dahan a un fétichisme de l'oeil gonflé/rougi je ne sais pas, mais c'est un peu pénible à force. Le jeu des acteurs j'en parle même pas, le visage de Nicole Botox Kidman étant au bord de l'explosion dès qu'elle tente d'exprimer autre chose qu'un air ahuri très réaliste.

Bref, un navet à zapper sans regret !!

Grace de Monaco, Olivier Dahan (sortie le 14 mai 2014)
Avec Nicole Kidman, Milo Ventimiglia, Paz Vega, Tim Roth - France/Italie/Belgique/USA - 1h43

Synopsis
Lorsqu'elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c'est aussi le moment ou la France menace d'annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco. 

Une cinéphile

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