Il faut dire que j'en attendais beaucoup : casting de rêve et
surtout adaptation de Patricia Highsmith, spécialiste du thriller
psychologique à qui l'on doit notamment "Le talentueux Mr Ripley"
(*_*) !
Alors je ne sais pas dans quelle mesure le roman est responsable
car je ne l'ai pas lu, mais le film fait preuve d'une espèce de
non-suspense assez déroutant ; les interprètes font ce qu'ils peuvent
pour donner du corps à une histoire dont les ressorts dramatiques sont
proches du néant et le film se déroule sous les yeux avides du
spectateur persuadé qu'un élément va relever tout ça et donner un sens à
ce désastre. Et en fait non (petite musique d'échec) : on a beau
gratter, il n'y a rien sous le vernis.
★☆☆☆☆
The Two Faces of January, Hossein Amini (sortie le 18 juin 2014)
Avec Viggo Mortensen, Kirsten Dunst, Oscar Isaac - USA/France/GB - 1h36
Synopsis
1962. Un couple d’américains très élégants, le charismatique Chester
MacFarland et sa jeune épouse Colette viennent d’arriver à Athènes. A
l’Acropole ils font la rencontre de Rydal, un jeune guide touristique,
américain mais parlant grec, arnaqueur de touristes à l’occasion. Séduit
par la beauté de Colette et impressionné par l’argent et le raffinement
de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Mais
les Mc Farlands sont moins lisses qu’il n’y paraît. Dès son arrivée dans
leur hôtel luxueux, Rydal est sommé par Chester de l’aider à déplacer
le corps inanimé d’un homme, qui l’aurait soi-disant attaqué. Rydal
accepte spontanément, mais les évènements s’enchaînent et il se retrouve
vite entrainé dans un engrenage malsain, piégé. Son attirance de plus
en plus grande pour la vulnérable Colette, qui y semble sensible, rend
Chester fou de jalousie. La tension entre les deux hommes devient
palpable, insoutenable. Leur voyage les entrainera de la Grèce à la
Turquie, jusqu’à l’issue, terrible, dans le dédale d’allées du Grand
Bazaar d’Istanbul.
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