Les DVD du mois - Mai 2006


Phone Game, Joel Schumacher☆☆
USA - 2002 - 1h21
Avec Colin Farrell, Forest Whitaker, Katie Holmes

Voici une sorte de film à suspense, pas mal du tout. Et pourtant, d’habitude je dois dire que Joel Schumacher, j’adhère moyennement. Pour moi c’est le gros bourrin américain racoleur, avec des scénars grossiers et archi-vus (de préférence avec forte concentration de bimbos à sauver au m²). Et puis là, non. Le scénario est original : un mec pris en otage dans une cabine téléphonique pendant 2h, à l’âge du portable, il fallait oser !
Bref, c’est pas du grand art, mais on passe un bon moment.

Bon, il y a bien un peu de pseudo moralisme à l’américaine (le tueur ne s’attaque qu’à des gens pas sympathiques, mais bon, s’ils se repentent, on peut envisager qu’ils survivent, et gageons même que cette expérience aura changé leur vie et les rendra meilleurs qu’ils ne l’étaient… Je vous l’avais dit, à l’américaine !). Mais dans l’ensemble ça reste relativement discret, ce qui fait de ce film un bon programme pour une soirée canapé.

Le Pôle Express,  Robert Zemekis ☆☆
USA – 2004 - 1h39
Avec Tom Hanks, Leslie Harter Zemeckis, Eddie Deezen

Bon, d’accord c’est pas vraiment de saison, mais quand on est entrain de fondre sur son canapé c’est une bonne option pour se rafraîchir l’esprit (pour ceux qui n’auraient pas suivi : c’est un film de Noël !).

Le Pôle Express c’est un film d’animation nouvelle génération, où les personnages sont joués par de vrais acteurs et tout et tout (même qu’on les reconnait). C’est cet aspect technique qui m’a attirée en premier (faut se tenir informé des nouvelles techniques, les enfants !). Finalement, même s’il y a une prouesse derrière, ça reste sans doute un peu gadget puisque le résultat ressemble fort à un film d’animation standard (très bien fait, mais standard). Mais c’est suffisamment bien fait pour qu’on se laisse prendre dans l’histoire, et ça suffit.

C’est un joli conte de Noël, sur ce moment délicat de l’enfance où l’on commence à se rendre compte que le Père Noël n’existe pas, mais où l’on voudrait y croire encore. Cette période où l’on veut croire que l’imaginaire est toujours réel, et que nous, on ne perdra pas la « foi » en grandissant. Les enfants y trouveront leur compte, et les adultes aussi, qui chercheront au fond d’eux cette petite étincelle de foi en ce qui est invisible. Un bon moment à passer en famille.

Une cinéphile

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