J'avais un a priori plutôt négatif sur Elie Chouraqui. Je ne sais pas trop pourquoi puisque j'étais incapable de me souvenir d'un seul de ses films et que j'associais son nom à Comédie Musicale (après vérification, il a effectivement mis en scène "Les 10 commandements"). Mais je me suis dit que vu le casting, ça devait être bien quand même.
Eh ben finalement j'avais raison. Bon sang que j'étais énervée en sortant de la salle. De ces énervements issus de grosses déceptions.
Je m'explique. Effectivement le film est intéressant. La sous-couche historique est très bien faite et j'ai appris pas mal de choses. Et surtout, le film ne prend (presque) pas parti, et on comprend bien le point de vue de tout le monde.
Par contre toute l'histoire fictive collée par-dessus est d'une mièvrerie tartinée de bons sentiments, c'est affreux. Tout est caricaturé, calculé, même les émotions sont calibrées. Ça m'a fait penser à une succession de tableaux (au sens comédie musicale, pas au sens pictural) chacun sur un thème défini, tous bien fignolés, nickel chrome. On donc eu l'amitié (à coup de bonnes tapes dans le dos et discussions animées), le chagrin (à coup de douleur muette, de longs regards embués), la rage (à coup de grognements et de soufflements), le désespoir (pleurs et yeux pleins de résignation), l'espoir (longs regards vers le ciel, poings levés) sans oublier la guerre (qui comme chacun sait, fait beaucoup de bruits, comporte plein d'explosions avec du joli feu et de soldats qui meurent, tragiquement de préférence) ! Certes c'est joli, les images sont franchement belles, mais où est la sincérité là-dedans ?! en plus c'est excessivement mal joué, y'en a pas un pour rattraper l'autre à part peut-être JJ Field qui joue Bobby, et encore. C'est proprement insupportable !
Ce qui m'a particulièrement énervée c'est que le réalisateur ait eu le toupet de prendre un sujet comme celui-là, avec tout ce qu'il comporte comme enjeux, et toute la complexité de la situation qu'il est supposé dépeindre, pour y coller des scènes dignes du pire film hollywoodien de série z, sans une once de réalisme des sentiments ou de réflexion. Vomitif.
Eh ben finalement j'avais raison. Bon sang que j'étais énervée en sortant de la salle. De ces énervements issus de grosses déceptions.
Je m'explique. Effectivement le film est intéressant. La sous-couche historique est très bien faite et j'ai appris pas mal de choses. Et surtout, le film ne prend (presque) pas parti, et on comprend bien le point de vue de tout le monde.
Par contre toute l'histoire fictive collée par-dessus est d'une mièvrerie tartinée de bons sentiments, c'est affreux. Tout est caricaturé, calculé, même les émotions sont calibrées. Ça m'a fait penser à une succession de tableaux (au sens comédie musicale, pas au sens pictural) chacun sur un thème défini, tous bien fignolés, nickel chrome. On donc eu l'amitié (à coup de bonnes tapes dans le dos et discussions animées), le chagrin (à coup de douleur muette, de longs regards embués), la rage (à coup de grognements et de soufflements), le désespoir (pleurs et yeux pleins de résignation), l'espoir (longs regards vers le ciel, poings levés) sans oublier la guerre (qui comme chacun sait, fait beaucoup de bruits, comporte plein d'explosions avec du joli feu et de soldats qui meurent, tragiquement de préférence) ! Certes c'est joli, les images sont franchement belles, mais où est la sincérité là-dedans ?! en plus c'est excessivement mal joué, y'en a pas un pour rattraper l'autre à part peut-être JJ Field qui joue Bobby, et encore. C'est proprement insupportable !
Ce qui m'a particulièrement énervée c'est que le réalisateur ait eu le toupet de prendre un sujet comme celui-là, avec tout ce qu'il comporte comme enjeux, et toute la complexité de la situation qu'il est supposé dépeindre, pour y coller des scènes dignes du pire film hollywoodien de série z, sans une once de réalisme des sentiments ou de réflexion. Vomitif.
☆☆☆☆☆
Ô Jerusalem, Elie Chouraqui (sortie le 18 octobre 2006)
Avec Saïd Taghmaoui, JJ Feild, Patrick Bruel - France - 2h08
Synopsis
27 Novembre 1947. Les représentants de 56 des pays membres de
l'Organisation des Nations Unies votent le partage de la Palestine. Cette
année-là à New York, deux amis âgés de 27 ans, Bobby Goldman, juif
new-yorkais, et Saïd Chahïn, arabe de Jérusalem, vivent dans
l'atmosphère insouciante de la fin de la Seconde Guerre mondiale et
partagent avec ferveur les mêmes idées et les mêmes valeurs. Bouleversés
par les évènements qui vont bientôt enflammer Jérusalem, Bobby et Saïd
s'embarquent sur un navire à destination de la Terre Sainte. Les deux
amis ne réalisent pas encore que leur destin commun vient de prendre un
tournant dramatique : frères devenus ennemis, ils vont des années
durant se déchirer comme vont se déchirer leurs deux mondes, leurs deux
peuples, leurs deux religions, leurs deux cultures.
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