Des petits bouts d'éternité

Après une mise en place plutôt prometteuse, l'adaptation part en roues libres et on se retrouve assez vite devant une sorte de medley de tout ce qu'on a pu voir récemment en termes de fantasy.

Ce cruel manque d'imagination et de créativité est en plus plombé par des scènes sur-explicatives et -comble de tout- des moments de suspense à 2 balles (l'embrassera-t-il, l'embrassera-t-il pas ??...). Mais c'est vrai que le conte est assez peu connu et se prête bien à ce type de suspense...

C'est d'autant plus dommage que visuellement c'est plus que bluffant et que Charlize Theron est absolument parfaite !

★☆☆☆☆

Blanche-Neige et le Chasseur (Snow White and the Huntsman), Rupert Sanders (sortie le 13 juin 2012)

Avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron - USA - 2h06

Synopsis

Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoutante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna. 

Blancanieves, Pablo Berger (2012)
Blanche-Neige, Tarsem Singh (2012)

Régulièrement comme ça, on nous vend de l'arnaque...

Ce "documentaire" par exemple, n'est en fait qu'un vague sujet TV qu'on pourrait voir pour la remise d'un Oscar d'honneur, voyez. Un truc sans le moindre intérêt qui manque totalement d'angle, de point de vue ou d'une once de recul sur le sujet qu'il est supposé traiter (Woody donc, le plus new-yorkais des réalisateurs, dont la vie me semble (enfin tout de même quoi !!) regorger d'éléments à mettre en relief ou analyser).

Mais au lieu de ça, on a droit à un patchwork sans intérêt de scènes de film, assorties d'un commentaire top guimauve qui passe à côté d'à peu près tout ce qu'il était possible de dire... A conseiller pour ceux qui ne le connaissent pas (et n'iront donc pas voir ce film...).

★☆☆☆☆

Woody Allen : A documentary, Robert B. Weide (sortie le 30 mai 2012)

Documentaire - USA - 1h53

Synopsis

Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l’auteur-réalisateur le plus prolifique des États-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu’à la sortie de son dernier film à succès "Minuit à Paris"

A lire aussi :

Woody Allen, filmographie

Un film intelligent dont la construction imbriquée suit les réactions de 3 femmes face à ce qu'implique au quotidien l'éternelle domination masculine en Égypte.

La progression de leurs points de vue et les axes de réflexion que cela induit sont vraiment percutants.

A voir pour le témoignage que cela représente.

♥♥

Les Femmes du Bus 678, Mohamed Diab (sortie le 30 mai 2012)

Avec Nahed El Sebaï, Bushra Rozza, Nelly Karim - Egypte - 1h40

Synopsis

Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d’aujourd’hui, aux vies totalement différentes, s’unissent pour combattre le machisme impuni qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs maisons. Déterminées, elles vont dorénavant humilier ceux qui les humiliaient. Devant l’ampleur du mouvement, l’atypique inspecteur Essam mène l’enquête. Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l’homme ?

33 ans plus tard (eh ouais 33ans... ça met une claque hein !), réaliser qu'Alien n'a pas vieilli d'un poil et que malgré quelques effets un brin désuets, il fonctionne toujours à la perfection ! La marque des grands films !

★★★★☆

Alien : le 8e passager (Alien), Ridley Scott (sortie le 12 septembre 1979)

Avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright, Ian Holm - USA - 1h56

Synopsis

Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.
Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau... 

A lire aussi

Aliens : le retour, James Cameron (1986)

Prometheus, Ridley Scott (2014)

J'ai une tendresse particulière pour cet opus, pourtant le moins apprécié de la saga.

Cette parenthèse tout en bourrinade me semble nécessaire : après la tension claustrophobe du 1er, qui n'a pas rêvé de pulvériser de l'alien au lance flamme ?? Jubilatoire !

Et l'affrontement final entre les deux figures féminines est légendaire (eh ouais, rien que ça!!)

★★★★☆

Aliens : le retour (Aliens), James Cameron (sortie le 3 octobre 1986)

Avec Sigourney Weaver, Michael Biehn, Lance Henriksen, Carrie Henn, Bill Paxton - USA - 2h17

Synopsis

Après 57 ans de dérive dans l'espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage… planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de "terraformage". Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d'accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage... et d’affronter à nouveau la Bête. 

A lire aussi :

Alien : le 8e Passager, Ridley Scott (1979)

Prometheus,Ridley Scott (2012)

Ce road trip tout en circonvolutions autour de personnages dont on se contrefiche m'a laissée complètement indifférente. Le film est pourtant maitrisé et les acteurs à la hauteur mais l'ensemble m'a semblé d'un ennui mortel.

★☆☆☆☆

Sur la Route (On The Road), Walter Salles (sortie le 23 mai 2012)

Avec Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart - USA - 2h20

Synopsis

Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.

La franchise commence sérieusement à s'essouffler (au bout de 14 ans, ça se comprend...), tout comme Tommy Lee Jones apparemment, qui se fait remplacer par son double plus jeune, probablement pour dynamiser un peu tout ça.

De son côté, Will Smith se démène comme un beau diable, mais ça ne compense pas le scénario bien trop poussif pour réellement emballer.

Pas déplaisant pour autant, MIB3 fera le bonheur de vos dimanches de flemme...

★☆☆☆☆

Men In Black III, Barry Sonnenfeld (sortie le 23 mai 2012)

Avec Will Smith, Tommy Lee Jones, Josh Brolin - USA - 1h44

Synopsis

En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K.
Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité… 

Film lumineux et attachant, The Station Agent est de ces petites pépites du ciné indé US qu'on découvre au hard des recommandations des amis et qui illuminent une soirée en collant un grand sourire sur nos lèvres.

★★★☆☆

The Station Agent, Thomas McCarthy  (sortie le 24 décembre 2003)

Avec Peter Dinklage, Patricia Clarkson, Bobby Cannavale - USA - 1h29

Synopsis

Lorsque Finbar McBride, un nain peu loquace et passionné par les trains, hérite d'une petite gare perdue dans le New Jersey, il pense y couler une vie paisible et solitaire. Mais bien vite, lui tombent dessus Joe, un Cubain sympathique mais bavard, vendeur de hot-dogs, et Olivia qui, en multipliant les bourdes, s'avère être tout aussi envahissante. Fin va devoir rompre avec son mutisme.

Moi qui trépignais d'impatience depuis l'annonce du tournage, je me suis évidemment ruée dans la salle dès la sortie et finalement pas mal de déception avec Prometheus, qui ne satisfait globalement aucune des attentes qu'on y avait mises.

Pas assez ambitieux, trop d'incohérences scénaristiques et visuelles. On a l'impression que le film s'éparpille et lance des biscuits aux fans des 'Alien'...

Malgré tout il vaut le détour car visuellement c'est magnifique, et l'on espère que la tonne de pistes laissées sans réponses servira de matière à une suite plutôt qu'à frustrer le spectateur !

Oh et puis Fassy-assy en combi... ! ;)

★★★☆☆

Prometheus, Ridley Scott (sortie le 30 mai 2012)

Avec Noomi Rapace, Michael Fassbender, Charlize Theron, Idris Elba, Guy Pearce - USA - 2h03

Synopsis

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

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