Des petits bouts d'éternité

Le cinéma traverse les âges dans la mémoire de ceux qui l’aiment. Je collectionne ici quelques uns de ces petits bouts d’éternité qui m’ont passionnée, émue ou agacée un jour. Tranches de vie d'une cinéphile...

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*New*

Il n'est probablement pas inutile en ce moment, de se replonger un peu dans notre histoire et se remémorer notamment que notre passé a lui-aussi eu son lot de migrations...

Brooklyn est un très joli film qui raconte une histoire sans histoires, celle de Ellis Lacey et sa conquête de l'Amérique... Sa conquête d'elle même serait probablement une tournure plus appropriée tant ce récit (qui fait pleurer beaucoup - ou peut-être seulement ceux qui ont une soeur -) est celui d'un parcours initiatique. D'une petite vie "confortable" mais sans perspective ni avenir, Ellis bascule vers un nouveau monde où l'absence de repères et de cadre sont autant de portes ouvertes que de gouffres vers l'inconnu. Entre souffrance de l'exil et liberté enfin assumée, le personnage de Saoirse Ronan est assez attachant pour nous entraîner à sa suite dans cette nouvelle vie où tout est possible.

La photographie a juste ce qu'il faut de désuet et le charme avec lequel le New York des fifties est reconstitué donnera au film un petit côté de nostalgie emprunt d'une douce saveur de guimauve.

On passe un joli moment devant Brooklyn qui, même s'il n'a rien d'inoubliable, constituera une parenthèse bienvenue pour s'échapper deux heures durant, de la fureur du monde...

★★★☆☆

Brooklyn, John Crowley (sortie le 9 mars 2016)

Avec Saoirse Ronan, Domhall Gleeson, Emory Cohen - Irlande - 1h53

Synopsis

Dans les années 50, attirée par la promesse d'un avenir meilleur, la jeune Eilis Lacey quitte son Irlande natale et sa famille pour tenter sa chance de l'autre côté de l'Atlantique. À New York, sa rencontre avec un jeune homme lui fait vite oublier le mal du pays... Mais lorsque son passé vient troubler son nouveau bonheur, Eilis se retrouve écartelée entre deux pays... et entre deux hommes.

Ah on l’attendait avec impatience cette comédie loufoque avec une star au centimètre carré de pellicule !! Et on n’est pas déçu du résultat même si la cuvée 2016 n’est clairement pas un grand cru Coen.

On s’amuse beaucoup, les comédien.ne.s de toute évidence aussi dans ce clin d’oeil géant et caustique à l’âge d’or des studios. Un chouette film pour un soirée qui fait du bien.

★★★☆☆

Ave Cesar (Hail, Cesar !), Joel & Ethan Coen (sortie le 17 février 2016)

Avec George Clooney, Josh Brolin, Tilda Swinton, Alden Ehrenreich, Ralph Fiennes, Scarlett Johannson, Channing Tatum, Frances McDormand, Jonah Hill - USA - 1h40

Synopsis

La folle journée d’Eddie Mannix dans les coulisses d’un grand studio Hollywoodien. Une époque où la machine à rêves turbinait sans relâche pour régaler ses spectateurs de péplums, de comédies musicales, d’adaptations de pièces de théâtre raffinées, de westerns ou encore de ballets nautiques en tous genres. Eddie Mannix est fixer chez Capitole, un des plus célèbres Studios de cinéma américain de l’époque. Il y est chargé de régler tous les problèmes inhérents à chacun de leurs films. Un travail qui ne connaît ni les horaires, ni la routine. La journée promet d’être mouvementée.

En gras mes favoris, en vert les lauréats

Meilleur film

The Big Short

Brooklyn

Mad Max : Fury Road

Le Pont des espions (Bridge of Spies)

The Revenant

Room

Seul sur Mars (The Martian)

Spotlight

Meilleur réalisateur

Lenny Abrahamson pour Room

Alejandro González Iñárritu pour The Revenant

Tom McCarthy pour Spotlight

Adam McKay pour The Big Short

George Miller pour Mad Max : Fury Road

Meilleure actrice

Cate Blanchett dans Carol

Brie Larson dans Room

Jennifer Lawrence dans Joy

Charlotte Rampling dans 45 Years

Saoirse Ronan dans Brooklyn

Meilleur acteur

Bryan Cranston dans Dalton Trumbo

Matt Damon dans Seul sur Mars

Leonardo DiCaprio dans The Revenant

Michael Fassbender dans Steve Jobs

Eddie Redmayne dans The Danish Girl

Meilleure actrice dans un second rôle

Jennifer Jason Leigh dans Les Huit Salopards (The Hateful Eight)

Rooney Mara dans Carol

Rachel McAdams dans Spotlight

Alicia Vikander dans The Danish Girl

Kate Winslet dans Steve Jobs

Meilleur acteur dans un second rôle

Christian Bale dans The Big Short

Tom Hardy dans The Revenant

Mark Ruffalo dans Spotlight

Mark Rylance dans Le Pont des espions

Sylvester Stallone dans Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

Meilleur scénario original

Ex Machina – Alex Garland

NWA : Straight Outta Compton – Jonathan Herman, Andrea Berloff, S. Leigh Savidge et Alan Wenkus

Le Pont des espions – Matt Charman, Joel et Ethan Coen

Spotlight – Josh Singer et Tom McCarthy

Vice-versa – Pete Docter, Meg LeFauve , Josh Cooley et Ronnie del Carmen

Meilleur scénario adapté

The Big Short

Brooklyn

Carol

Room

Seul sur Mars

Meilleurs décors

The Danish Girl

Mad Max : Fury Road

Le Pont des espions

The Revenant

Seul sur Mars

Meilleure création de costumes

Carol

Cendrillon

The Danish Girl

Mad Max : Fury Road

The Revenant

Meilleurs maquillages et coiffures

Mad Max : Fury Road

The Revenant

Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Meilleure photographie

Carol – Edward Lachman

Les Huit Salopards – Robert Richardson

Mad Max : Fury Road – John Seale

The Revenant – Emmanuel Lubezki

Sicario – Roger Deakins

Meilleur montage

The Big Short – Hank Corwin

Mad Max : Fury Road – Margaret Sixel (en)

The Revenant – Stephen Mirrione

Spotlight – Tom McArdle

Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force – Maryann Brandon et Mary Jo Markey

Meilleur montage de son

Mad Max : Fury Road – Mark A. Mangini et David White

The Revenant – Martin Hernández et Lon Bender

Seul surMars – Oliver Tarney

Sicario – Alan Robert Murray

Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force – Matthew Wood et David Acord

Meilleur mixage de son

Mad Max:Fury Road – Chris Jenkins, Gregg Rudloff et Ben Osmo

Le Pont des espions – Andy Nelson, Gary Rydstrom et Drew Kunin

The Revenant – Jon Taylor, Frank A. Montaño, Randy Thom et Chris Duesterdiek

Seul sur Mars – Paul Massey, Mark Taylor et Mac Ruth

Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force – Andy Nelson, Christopher Scarabosio et Stuart Wilson

Meilleurs effets visuels

Ex Machina – Mark Williams Ardington, Sara Bennett, Paul Norris et Andrew Whitehurst

Mad Max : Fury Road – Andrew Jackson, Dan Oliver, Andy Williams et Tom Wood

The Revenant – Richard McBride, Matt Shumway, Jason Smith et Cameron Waldbauer

Seul sur Mars – Anders Langlands, Chris Lawrence, Richard Stammers et Steven Warner

Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force – Chris Corbould, Roger Guyett, Paul Kavanagh et Neal Scanlan

Meilleure chanson originale

Earned It dans Cinquante nuances de Grey

Manta Ray dans Racing Extinction

Simple Song #3 dans Youth

Til It Happens To You dans The Hunting Ground

Writing's on the Wall dans 007 Spectre

Meilleure musique de film

Carol – Carter Burwell

Le Pont des espions – Thomas Newman

Sicario – Jóhann Jóhannsson

Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force – John Williams

Les Huit Salopards – Ennio Morricone

Meilleur film en langue étrangère

A War (Krigen) – Tobias Lindholm Danemark

L'Étreinte du serpent (El abrazo de la serpiente) – Ciro Guerra Colombie

Le Fils de Saul (Saul fia) – László Nemes Hongrie

Mustang – Deniz Gamze Ergüven France

Theeb (ذيب) – Naji Abu Nowar Jordanie

Meilleur film d'animation

Anomalisa – Charlie Kaufman, Duke Johnson et Rosa Tran

Le Garçon et le Monde – Alê Abreu (en)

Shaun le mouton, le film – Mark Burton et Richard Starzak

Souvenirs de Marnie – Hiromasa Yonebayashi et Yoshiaki Nishimura

Vice-versa – Pete Docter et Jonas Rivera

Meilleur film documentaire

Amy – Asif Kapadia et James Gay-Rees

Cartel Land – Matthew Heineman et Tom Yellin

The Look of Silence – Joshua Oppenheimer et Signe Byrge Sørensen

What Happened, Miss Simone? – Liz Garbus, Amy Hobby et Justin Wilkes

Winter on Fire: Ukraine's Fight for Freedom – Evgeny Afineevsky et Den Tolmor

(en gras mes favoris, en vert les lauréats)

Meilleur film

Dheepan de Jacques Audiard
Fatima de Philippe Faucon
La Loi du marché de Stéphane Brizé
Marguerite de Xavier Giannoli
Mon roi de Maïwenn
Mustang de Deniz Gamze Ergüven
La Tête haute d'Emmanuelle Bercot
Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin

Meilleure réalisation

Jacques Audiard pour Dheepan
Stéphane Brizé pour La Loi du marché
Xavier Giannoli pour Marguerite
Maïwenn pour Mon roi
Deniz Gamze Ergüven pour Mustang
Emmanuelle Bercot pour La Tête haute
Arnaud Desplechin pour Trois souvenirs de ma jeunesse

Meilleure actrice

Loubna Abidar dans Much Loved
Emmanuelle Bercot dans Mon roi
Cécile de France dans La Belle Saison
Catherine Deneuve dans La Tête haute
Catherine Frot dans Marguerite
Isabelle Huppert dans Valley of Love
Soria Zeroual dans Fatima

Meilleur acteur

Jean-Pierre Bacri dans La Vie très privée de Monsieur Sim
Vincent Cassel dans Mon roi
François Damiens dans Les Cowboys
Gérard Depardieu dans Valley of Love
Antonythasan Jesuthasan dans Dheepan
Vincent Lindon dans La Loi du marché
Fabrice Luchini dans L'Hermine

Meilleure actrice dans un second rôle

Sara Forestier dans La Tête haute
Agnès Jaoui dans Comme un avion
Sidse Babett Knudsen dans L'Hermine
Noémie Lvovsky dans La Belle Saison
Karin Viard dans 21 nuits avec Pattie

Meilleur acteur dans un second rôle

Michel Fau dans Marguerite
Louis Garrel dans Mon roi
Benoît Magimel dans La Tête haute
André Marcon dans Marguerite
Vincent Rottiers dans Dheepan

Meilleur espoir féminin

Lou Roy-Lecollinet dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Zita Hanrot dans Fatima
Diane Rouxel La Tête haute
Sara Giraudeau dans Les Bêtises
Camille Cottin dans Connasse, princesse des cœurs

Meilleur espoir masculin

Rod Paradot dans La Tête haute
Swann Arlaud dans Les Anarchistes
Quentin Dolmaire dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Félix Moati dans À trois on y va
Finnegan Oldfield dans Les Cowboys

Meilleur scénario original

Dheepan – Jacques Audiard, Thomas Bidegain et Noé Debré
Marguerite – Xavier Giannoli
Mustang – Deniz Gamze Ergüven et Alice Winocour
La Tête haute – Emmanuelle Bercot et Marcia Romano
Trois souvenirs de ma jeunesse – Arnaud Desplechin et Julie Peyr

Meilleure adaptation

L'Affaire SK1 – David Oelhoffen et Frédéric Tellier adapté de L'Affaire SK 1 de Patricia Tourancheau
Asphalte – Samuel Benchetrit adapté de Les Chroniques de l’Asphalte, de Samuel Benchetrit
L'Enquête – Vincent Garenq et Stéphane Cabel adapté de Clearstream, l'enquête de Denis Robert
Fatima – Philippe Faucon adapté de Prière à la lune de Fatima Elayoubi
Journal d'une femme de chambre – Benoît Jacquot et Hélène Zimmer adapté de Le Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau

Meilleurs décors

Dheepan – Michel Barthélémy
Journal d'une femme de chambre – Katia Wyszkop
Marguerite – Martin Kurel
L'Odeur de la mandarine – Jean Rabasse
Trois souvenirs de ma jeunesse – Toma Baquéni

Meilleurs costumes

Journal d'une femme de chambre – Anaïs Romand
Marguerite – Pierre-Jean Larroque
Mustang – Selin Sözen
L'Odeur de la mandarine – Catherine Leterrier
Trois souvenirs de ma jeunesse – Nathalie Raoul

Meilleure photographie

Dheepan – Éponine Momenceau
Marguerite – Glynn Speeckaert
Mustang – David Chizallet et Ersin Gök
Trois souvenirs de ma jeunesse – Irina Lubtchansky
Valley of Love – Christophe Offenstein

Meilleur montage

Dheepan – Juliette Welfling
Marguerite – Cyril Nakache
Mon roi – Simon Jacquet
Mustang – Mathilde Van de Moortel
Trois souvenirs de ma jeunesse – Laurence Briaud

Meilleur son

Dheepan – Daniel Sobrino, Valérie Deloof et Cyril Holtz
Marguerite – François Musy et Gabriel Hafner
Mon roi – Nicolas Provost, Agnès Ravez et Emmanuel Croset
Mustang – Ibrahim Gök, Damien Guillaume et Olivier Goinard
Trois souvenirs de ma jeunesse – Nicolas Cantin, Sylvain Malbrant et Stéphane Thiébaut

Meilleure musique

Les Cowboys – Raphael
En mai, fais ce qu'il te plaît – Ennio Morricone
Mon roi – Stephen Warbeck
Mustang – Warren Ellis
Trois souvenirs de ma jeunesse – Grégoire Hetzel

Meilleur premier film

L'Affaire SK1 de Frédéric Tellier, produit par Julien Madon et Julien Leclercq
Les Cowboys de Thomas Bidegain, produit par Alain Attal
Mustang de Deniz Gamze Ergüven, produit par Charles Gillibert
Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore, produit par Jean-Christophe Reymond et Amaury Ovise
Nous trois ou rien de Kheiron Tabib, produit par Simon Istolainen et Sidonie Dumas

Meilleur film d'animation

Adama de Simon Rouby
Avril et le Monde truqué de Christian Desmares et Franck Ekinci
Le Petit Prince de Mark Osborne

Meilleur film documentaire

Le Bouton de nacre de Patricio Guzmán
Cavanna jusqu'à l'ultime seconde, j’écrirai de Denis Robert et Nina Robert
Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent
L'Image manquante de Rithy Panh
Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Pério

Meilleur film étranger

Birdman d'Alejandro González Iñárritu • États-Unis
Le Fils de Saul de László Nemes • Hongrie
Je suis mort mais j'ai des amis de Guillaume et Stéphane Malandrin • Belgique
Mia madre de Nanni Moretti • Italie
Taxi Téhéran de Jafar Panahi • Iran
Le Tout Nouveau Testament de Jaco Van Dormael • Belgique
Youth de Paolo Sorrentino • Italie

César d'honneur à Michael Douglas pour l'ensemble de sa carrière.

The Revenant, Alejandro Gonzales Inarritu ★★★★☆
La photo est magnifique et la réalisation d’Inarritu un vrai coup de maître ! Les scènes de batailles sont à couper le souffle et l’attaque de l’ours laisse vraiment le spectateur collé au siège ! Le film d’Inarritu est un vrai chef d’oeuvre dans lequel on plonge sans retenue malgré un récit finalement assez peu passionnant.

Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson, Will Poulter, Paul Anderson - USA - 2h36

Free Love, Peter Sollette ★★☆☆☆
Une histoire vraie taillée pour les oscars, avec un casting conçu pour attirer les gens en salles... Si le film est loin d’être raté, il est un peu trop calibré pour dépasser réellement le niveau d’un (bon) téléfilm...

Avec Julianne Moore, Ellen Page, Steve Carell, Michael Shannon - USA - 1h44

Le Voyage d’Arlo, Peter Sohn ★★★☆☆
Mignon comme tout, amusant et très réussi, ce récit initiatique est un vrai régal à découvrir seul ou en famille !

Avec (les voix de) Raymond Ochoa, Frances McDormand, Jeffrey Wright - USA - 1h34

Une vraie bonne surprise ce dessin animé joyeux et pas bête du tout qui propose une allégorie presque réussie sur le racisme. Ça sonne juste la plupart du temps sans être plombant. Un chouette film qui incite à la réflexion en rigolant. Bien joué !

Son seul tort est de +/- laisser entendre que
a) le racisme et les préjugés raciaux sont basés sur un fond de vérité et
b) qu’il existe quelque chose comme le “racisme anti-blanc”, en dégageant complètement les préjugés raciaux de l’environnement de domination qui les accompagnent dans le monde réel.

Mais l’initiative est bonne et dans l’ensemble c’est sacrément bien fichu, il faut le voir : c’est une bonne piste pour engager ensuite la discussion avec les enfants.

★★★★☆

Zootopie (Zootopia), Byron Howard et Rich Moore (sortie le 17 février 2016)

Avec (les voix de) Ginnifer Goodwin, Jason Bateman, Idris Elba, Jenny Slate, Nate Torrence - USA - 1h48

Synopsis

Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …

La place de la nourriture dans les films japonais est toujours un élément et c’est bien sûr particulièrement le cas dans ce film ! Autour de la confection de ces petits gâteaux, un homme qui fait pénitence, une femme qui réalise enfin son rêve après une vie sacrifiée et une jeune fille à la recherche d’elle même.

Les portraits sont doux et justes, on tombe sous le charme de la poésie de Naomi Kawase et ses plans merveilleux de la nature en ville.

A ne surtout pas manquer !!

★★★★☆

Les Délices de Tokyo (An), Naomi Kawase (sortie le 27 janvier 2016)

Avec Kirin Kiki, Masatoshi Nagase, Kyara Uchida - Japon - 1h53

Synopsis

Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ».Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...

Il faut vraiment que j’arrête de me faire avoir par ces récits initiatiques pré, péri ou post-apocalyptiques... Certes c’est un genre qui me plait mais les adaptations de romans déjà pas terribles sont si nombreuses en ce moment qu’il y a pas mal de déchets... La 5e vague en est un malheureusement !

★☆☆☆☆

La 5e Vague (The Fifth Wave), J. Blakeson (sortie le 27 janvier 2016)
Avec Chloë Grace Moretz, Nick Robinson, Alex Roe - USA - 1h52

Synopsis
Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance…

2e film sur Mr Apple et toujours rien d’intéressant à dire sur lui. Ce portrait s’attache aux coulisses derrière les lancements des produits phares de la marque.

Entre stratégie, manipulation et handicap émotionnel évident, on découvre un homme auto-centré sans grand intérêt.

Comme le film finalement...

★★☆☆☆

Steve Jobs, Danny Boyle (sortie le 3 février 2016)

Avec Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen, Jeff Daniels - USA - 2h02

Synopsis

Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de l’homme de génie qui y a tenu une place centrale.

Un film vraiment troublant et magnifiquement interprété par un Eddie Redmayne tout en subtilité qui aurait mérité son Oscar pour ce rôle plutôt que celui de l’an dernier !

Ce portrait d’uns tristesse infinie, incite à envisager le monde un peu différemment, où chacun pourrait se vivre tel qu’il est sans être obligé de s’adapter aux carcans des conventions...

A voir absolument !!

★★★☆☆

The Danish Girl, Tom Hooper (sortie le 20 janvier 2016)

Avec Eddie Redmayne, Alicia Vikander, Matthias Schoenaerts, Ben Whishaw - USA - 1h59

Synopsis

The Danish Girl retrace la remarquable histoire d'amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l'artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930. Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu’ils s’embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre.

Un magnifique exemple de film qui n’a strictement rien à dire et qui passe 2h à brasser de l’air. C'est dommage, son précédent long-métrage, "A perdre la raison" laissait présager un parti-pris un peu plus intéressant.

On n'a ici qu'une banale mise en image des coupures de presse qui ont relaté cette histoire d’enlèvement d’enfants au Tchad. Pas même une ébauche d’analyse politique ou humaine de la situation, absolument rien qui justifie la production de ce film.

★☆☆☆☆

Les Chevaliers Blancs, Joachim Lafosse (sortie le 20 janvier 2016)

Avec Vincent Lindon, Louise Bourgoin, Valérie Donzelli, Reda Kateb - France - 1h52

Synopsis

Jacques Arnault, président de l’ONG "Move for kids", a convaincu des familles françaises en mal d’adoption de financer une opération d'exfiltration d'orphelins d’un pays d’Afrique dévasté par la guerre. Entouré d’une équipe de bénévoles dévoués à sa cause, il a un mois pour trouver 300 enfants en bas âge et les ramener en France. Mais pour réussir, il doit persuader ses interlocuteurs africains et les chefs de village qu’il va installer un orphelinat et assurer un avenir sur place à ces jeunes victimes de guerre, dissimulant le but ultime de son expédition...

Je n’ai jamais été très intéressée par les Rocky, à la limite le premier passait pas mal mais bon ça n’a jamais été ma tasse de thé. Je suis allée voir celui-ci parce que j’avais découvert Ryan Coogler et son acteur avec Fruitvale Station qui était franchement réussi.

Creed est plutôt bien fichu mais reste une histoire mille fois vue et répétée à laquelle on (je) peine à accrocher, même s’il se place à mon avis devant tous les autres Rocky !!

★★☆☆☆

Creed, l'héritage de Rocky Balboa, Ryan Coogler (sortie le 13 janvier 2016)

Avec Michael B. Jordan, Sylvester Stallone - USA - 2h14

Synopsis

Adonis Johnson n'a jamais connu son père, le célèbre champion du monde poids lourd Apollo Creed décédé avant sa naissance. Pourtant, il a la boxe dans le sang et décide d'être entraîné par le meilleur de sa catégorie. À Philadelphie, il retrouve la trace de Rocky Balboa, que son père avait affronté autrefois, et lui demande de devenir son entraîneur. D'abord réticent, l'ancien champion décèle une force inébranlable chez Adonis et finit par accepter…